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Mon blog Afrique

15 février 2016

Présidents du Burkina Faso : lequel est le plus charismatique (sondage) ?

Présidents du Burkina Faso : lequel est le plus charismatique (sondage) ?
Trois hommes, trois destins : les maîtres du Burkina Faso L'un a gouverné 27 longues années, l'autre à peine 4 tandis que le dernier n'en est encore qu'à ses tous premiers balbutiements dans l'exercice du plein pouvoir. Compte tenu de tels écarts dans...
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20 janvier 2016

Burkina : touches pas à mon Faso !!

Burkina : touches pas à mon Faso !!
Le décompte des victimes serait de 30 morts issus de 18 nationalités et d e nombreux blessés lors de l'attaque terroriste qui a endeuillé la si paisible Ouagadougou au Burkina Faso. Lors de cet assaut meurtrier, les forces ont réussit tout de même à libérer...
31 décembre 2015

Politique Burkina Faso : le prisonnier politique Hermann Yameogo sort un livre témoignage

Politique Burkina Faso : le prisonnier politique Hermann Yameogo sort un livre témoignage
Le dernier livre et la toute dernière interview de Me Hermann Yameogo, " DEMOCRATIE CONSENSUELLE ET PRAGMATISME DEMOCRATIQUE ", parus moins d'1 semaine avant son arrestation afin de rétablir la vérité sur le déroulement des événements entre 2014 et 2015....
25 octobre 2016

Crise de la quarantaine, quarantenaire en crise ..

 

verimploz

40 printemps, c’est un sacré cap à passer dans la vie d’un homme. Ce n’est pas pour rien que l’autre nom de la crise de la quarantaine est "la crise du milieu de vie" !

Même si elle semble éclater soudainement, les racines de la crise de la quarantaine sont déjà là, cachées à l’ombre de nos vies bien réglées en apparence.

Alors, lorsque l’inexorable tic-tac du temps qui passe donne un coup d’accélérateur à nos vies ...

Durant cette période délicate, on s’observe différemment dans la glace : des cheveux blancs chagrinent le moral, des cernes accentuent la sensation de lassitude liée à certains aspects du quotidien, les rides qui se prononcent, semblent faire un pied de nez en rappelant impitoyablement que le temps a passé, que la jeunesse n’est pas éternelle.

Ce temps qui nous est imparti et que nous tenons entre nos mains tel un sablier qui égraine inexorablement le sable qu’il contient et que nous laissons filer entre nos doigts, à toute vitesse. Dans notre tête, le compte à rebours de la fin de vie s’est enclenché. Le choc peut être terrible.
 

C’est une violente prise de conscience de la finitude de la condition humaine!implo
L’expérience de chacun, l’éducation, les modèles de vie parentaux, les antécédents, le parcours, les renoncements successifs, les choix et non choix qui ont été faits conditionnent l’intensité et la profondeur de la crise du milieu de vie.

Les experts dans le domaine de l’accompagnement à la personne s’accordent pour dire qu’il y a une période propice à cette profonde remise en question qui touche l’ensemble des aspects de la vie de l’individu (physique, affectif, familial, économique, existentiel, social, sentimental, professionnel). Elle se situerait entre 38 et 55 ans. C’est le moment du 1er bilan, de la remise en question de la 1ère moitié de vie.

Hommes et femmes ne la vivent pas de la même façon pour des raisons sociales et biologiques. A petite dose ou à flot, chacun en subit les manifestations de façons différentes mais scandées par un capharnaüm mental d’interrogations existentielles, alternant des phases d’intense abattement, de confusion, de démotivation et de colère qui compliquent le vécu de la crise pour l’entourage et pour soi.

Les questions sur le sens de la vie que génère cette période de transition permettent de mieux comprendre cette crise: qu’est-ce que je fais de mon temps? A quoi ai-je renoncé? Suis-je heureux/se ? Comment vais-je vieillir ? Avec qui ? Qu’est-ce que je fais de ma vie ? De mes rêves ?

Elle est une remise en question de soi que l’on évalue à la lumière de l’écart entre les rêves qui nous habitaient et la réalité du quotidien.

Pour certains, il s’agira d’un véritable retour en enfance alors que pour d’autres ce sera une forme de déprime car il/elle se sentira vieux (vieille) et inutil(e).

Le premier des cas est le plus dangereux car ces personnes souhaitent retrouver une seconde jeunesse. Elles souhaitent par exemple passer davantage de temps avec leurs amis, en organisant des sorties ou des soirées et en s’affranchissant complètement des règles du couple.

6 types de facteurs peuvent déclencher la crise et susciter le flot d’interrogations sur le sens donné à celle-ci:

1/ Facteurs physiques : cheveux blancs, rides, fatigue physique, souci de santé, essoufflement lors d’une pratique sportive, pannes sexuelles significatives, premiers signes physiques tangibles du temps qui passe, et conséquente prise de conscience que la jeunesse s’échappe.

2/ Facteurs professionnels : promotion refusée ou attendue qui n’arrive pas, licenciement ou perte d’un emploi, burnout, ennui dans le travail, perte de sens professionnel, mise au placard,...

3/ Facteurs familiaux : syndrome du nid qui se vide, les enfants de plus en plus autonomes se transforment en jeunes adultes, prise de conscience par rapport au fait que vos enfants vous jugent, retour à l’emploi difficile, comparaisons entre parents et enfants ...

4/ Facteurs psychiques ou existentiels : interrogation sur ce que l’on a - ou on a  pas - construit jusque-là, sur les règles respectées et appliquées, pas toujours en accord avec nos valeurs, nos exigences. On se rend compte que l’on s’est adapté, accommodé parfois de façon coûteuse au niveau émotionnel, pour entrer dans le moule préconisé par le contexte, par la société.

5/ Facteurs de couple: chez la femme, cela correspond, entre autre, au rappel de ce glas qu’est l’horloge biologique, à l’urgence de mettre au monde un enfant pour se sentir accomplie; mais aussi la peur de perdre la féminité, le pouvoir de séduction accentué par le jeunisme « à tout prix » contemporain.Chez l’homme, c’est l’appel du démon de midi ou le désir de séduire encore une femme souvent plus jeune.

6/ Facteurs affectifs : c’est l’envie impérieuse des célibataires de s’installer avec un/e partenaire et de fonder une famille. Les couples ne sont pas exempts de cette crise affective qui les affecte tout autant, se sentent parfois piégés dans une relation qui ne leur correspond plus, trop routinière ou désormais vécu sans saveur. Lui, elle, il est crucial de comprendre que vous n’aurez plus en face de vous votre partenaire ou vous ne serez plus jamais la même personne car cette crise fait naître de nouvelles envies, modifie intégralement le système de valeurs de votre partenaire et surtout, fait émerger des différences de philosophie de vie.

31 janvier 2016

nelson mandela, ne le sanctifiez pas !!

-andela, burkinapourtous

Nelson Mandela, le prisonnier politique le plus célèbre du monde, farouche adversaire d'un régime raciste et chef d’État des plus magnanimes, fut un grand homme. Cela ne fait aucun doute.

Avoir une entrevue avec lui, c'était l'assurance d'en ressortir subjugué, les jambes en coton.

 

Madiba, son affectueux surnom tribal, était un individu aussi charmant que chaleureux. Et, plus qu'à tout autre, on lui doit le caractère formidablement pacifique de la transition en Afrique du Sud. L'archevêque Desmond Tutu, ami proche de Madiba et compagnon de route de sa lutte contre l'apartheid, m'avait un jour dit combien il ressentait l'immense «générosité d'esprit» de Mandela. Naturellement, l'archevêque percevait des éléments chrétiens dans le pardon, immédiat, que Mandela avait accordé à ses tortionnaires blancs et dans sa compassion envers les plus faibles. «Il peut même vous faire penser à Jésus – par certains aspects, il est tout à fait normal de le dire semblable au Christ». Pas un saint Mais, pour autant, il ne faudrait pas s'en souvenir comme d'un saint. Il ne l'était pas aux yeux de Mgr

 

 

 Desmond Tutu – l'archevêque riait de bon cœur en imaginant Mandela sous des traits aussi secs, creux et insipides. Sans doute est-il légitime de le rapprocher d'un Mahatma Gandhi ou d'une Mère Térésa, autres grandes figures tutélaires de notre époque. Mais le mythe ne doit pas supplanter la réalité d'un individu profondément humain, complexe et passionné.

Si on le compare à d'autres hommes d’État, en Afrique et au-delà, Mandela se démarque par son humilité et sa retenue.

 

Premier président d'une Afrique du Sud libre, il ne choisit d'effectuer qu'un seul mandat.

Il suffit de regarder la porte à côté, le Zimbabwe, pour comprendre combien le contraste est saisissant : en tant que chef politique, le quasi-despote Robert Mugabe en est à sa quatrième et désastreuse décennie de pouvoir. Néanmoins, Madibademeure bien plus intéressant que son scélérat de voisin ou qu'une pure figure de sainteté. Ce qu'il a accompli est des plus grandioses car il a su, de lui même, admettre les manquements d'une politique parfois maladroite. Et ces faux-pas comptent. Son erreur sur le sida Mandela était bien plus susceptible d'apprendre de ses erreurs qu'un dirigeant poussé par son arrogance à croire qu'il n'en fera jamais aucune.

Ses errements sont aussi remarquables que ses victoires. Prenez, par exemple, le grand fléau post-apartheid qui s'est abattu sur l'Afrique du Sud au cours des deux premières décennies de démocratie: l'épidémie de sida. En tant que président, Mandela n'a pas réussi à juguler la propagation du VIH, et ce même quand le virus touchait un nombre effroyablement élevé de Sud-Africains. Dès 1991 (à en juger par ses carnets datés de cette année-là), il avait saisi combien la maladie menaçait d'être «une crise pour le pays». Et pourtant, la main sur le gouvernail, il n'aura quasiment rien fait pour l'endiguer. Quelques années plus tard, au Cap, lors d'un événement auquel je devais assister, Mandela expliquera qu'après avoir passé tant de temps en prison, il avait eu honte d'évoquer un virus dont la transmission se faisait sexuellement... lire la suite ICI

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31 janvier 2016

dentiste gaulois: le squelette à la dent de fer

squelette dent de fer, rubrique culture burkinapourtous

Mai 2009 le Chêne, à 35 km de Troyes.

Les archéologues découvrent un squelette à l'apparence inhabituelle : dans sa mâchoire est incrustée une de fer !!

Lors de fouilles réalisées dans le département de l’Aube, des archéologues ont mis au jour un squelette. Une sépulture en particulier avait retenu l’attention leurs attentions. Dans la bouche du défunt, seules 31 dents ont été retrouvées, ainsi que, pour remplacer la dent manquante, un morceau de fer, d’un diamètre d’1 à 2 millimètres, et d’une longueur de 25 millimètres, s’intégrant parfaitement dans la cavité des dents d’un crâne de cette époque. Une sorte donc de "prothèse métallique", intervention tout à fait exceptionnelle et même plus, totalement improbable, pour une époque aussi lointaine que celle appartenant à l’âge du fer !!

Les tombes gauloises sont rarement bien conservées. Les ossements ont tendance à se dégrader rapidement et, parfois, il ne reste que les dents du défunt, comme c’est le cas ici. À notre époque, la chirurgie dentaire est bien entendu chose commune

Mais le fait que cette opération se soit déroulée à une époque aussi lointaine que ne la été celle de l’âge du fer, ne pouvait que diviser les chercheurs .

Les archéologues ont déterminé que le défunt disposait également d’un véritable pivot, avec certainement une dent artificielle créée d’ivoire ou d’os. Dans cette enquête, retracée dans l’émission « les Experts du Passé », des chercheurs réfléchissent à cette découverte.

Les gaulois maîtrisaient-il vraiment la prothèse dentaire ? A cette époque, le IIIème siècle avant Jésus-Christ, cette pratique est totalement lire la suite et regarder la vidéo de ce magnifique reportage ICI

31 janvier 2016

Procès Laurent Gbagbo / Charles Blé Goudé : le dernier dossier de la cpi ??

gbagbo, burkinapourtous

La CPI est alors dépeinte comme un instrument néo-colonialiste. Cette levée de boucliers contre la CPI atteint son paroxysme lorsque devint imminent le premier procès d’un président en exercice, à l’occurrence le Président Uhuru Muigai Kenyatta du Kenya. Il n’est plus question selon certains de cautionner cette chasse raciale, cette justice sélective contre l’Afrique. Mais qu’en est-il réellement de ce supposé « afrocentrisme » de la CPI? En effet, on reproche à la CPI de ne se concentrer que sur les crimes commis en Afrique. Il est vrai que toutes les situations pendantes actuellement devant la CPI concernent uniquement des pays africains.

le Premier ministre éthiopien, Hailemariam Desalegn n'avait pas hésité à évoquer une "chasse raciale". Seuls des Africains ont jusqu'ici été inculpés ou condamnés à La Haye.

"Au lieu de promouvoir la justice et la paix, la CPI a sapé tous les efforts de réconciliation et n’a servi qu’à humilier les Africains", a ainsi déclaré le président du Rwanda Paul Kagamé.

La contestation semble même gagner d’autres parties du continent, comme l’attestait déjà

l’organisation du sommet d’initiative kényane qui s"était déroulée il y a 2 ans de cela : le quorum des deux tiers des membres de l’UA nécessaire à sa convocation avait été atteint.

 

Depuis sa création, la CPI a inculpé une trentaine de personnes pour des crimes survenus dans huit pays d'Afrique, généralement à la demande des gouvernements eux-mêmes comme ce fut le cas en côte d'ivoire.

34 pays africains ont ratifié le Statut de Rome.

Un grand nombres d'experts préviennent depuis quelques années déjà de la politisation de cette instance sensée être impartiale qu'est la CPI. Beaucoup la pointe du doigt et la traite de racisme et de néo-colonialisme abject.

Au début, ces appels se faisaient rares, il s'agissait surtout d'activistes pan africanistes qui, force est de le constater avec le recul, étaient en avance sur le temps.  

Aujourd'hui, c'est au tour des leaders africains de leur emboîter le pas.  Au niveau de l'Union africaine, la CPI est devenue "le truc des blancs" !!

Laurent Gbagbo a été désavoué par cette même union africaine au profit de Alassane Ouattara, dans les conditions louches que l'on connait.

Il semblerait que beaucoup de chefs d'états Africains compatissent pour celui que certains avaient nommé "le boulanger d'Abidjan". L'heure des remords et les larmes de crocodiles ?? Mieux vaut tard que jamais même si "avant l'heure c'est pas l'heure et après l'heure ... c'est plus l'heure !!" .

 

Une chose semble acquise : avec Laurent Gbagbo, la CPI joue son avenir !!

 

La CPI de plus en plus détestée et ce, même au sein du plus grand pays du ... lire la suite ICI

23 juillet 2012

Le site Burkinabé San Finna victime malheureuse d'un piratage informatique !!

Virus

Depuis vendredi 20 juillet, le site Burkinabé San Finna est la victime malheureuse d'une attaque informatique. Les responsables du site sont à pied d'oeuvre pour ramener les choses à la normale. 

 

San Finna s'excuse auprès de ses abonnés et espère pouvoir reprendre l'actualité dans les jours à venir.

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17 juin 2011

Crise ivoirienne : Viols, exactions, rackets, assassinats, le pathétique visage de l'actuelle armée de Côte d'ivoire

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Depuis la chute du président Laurent Gbagbo, ouattara et Soro peine à donner un visage humain à leur semblant d'armée !!!

A Abidjan, on circule toujours à ses risques et périls. Il y a quelques jours, un Français empruntant l’un des principaux axes de la ville, le «VGE» (les initiales de l’ex-président Valéry Giscard d’Estaing), s’est fait braquer son pick-up par des hommes en armes. Sur le boulevard qui longe la lagune Ebrié, des hommes en tenue militaire ont récemment stoppé le 4 x 4 du patron du renseignement militaire ivoirien, au beau milieu du trafic, avant de lui dérober son véhicule et ses téléphones. Il était un peu plus de 13 heures et ce responsable sortait d’une réunion… au ministère de la Défense. Un Français, bien introduit dans les milieux économiques, raconte : «La nuit, souvent entre 2 heures et 5 heures, il arrive encore que des entrepôts soient pillés par des individus solidement armés.» Plus de deux mois après la fin de la crise en Côte-d’Ivoire, l’insécurité demeure, freinant d’autant le redémarrage économique du pays.

Réticences. Le maintien de l’ordre est toujours assuré, pour l’essentiel, par les Forces républicaines de Côte-d’Ivoire (FRCI), même si certains policiers et gendarmes sont réapparus aux principaux carrefours de la ville. Mais nombre d’entre eux hésitent encore à reprendre du service. «Craignant des représailles, beaucoup se sont débarrassés de leur uniforme ou l’ont même brûlé au moment de la chute de Gbagbo», souligne un observateur étranger. Les commissariats sont squattés par les soldats du président Ouattara ; ce qui dissuade les anciens de revenir. Pour vaincre leurs réticences, le gouvernement a décidé de payer de la main à la main les fonctionnaires. Selon une source diplomatique, 2 000 d’entre eux manquaient à l’appel sur un total de 18 000.

Le gouvernement de Guillaume Soro, qui a fait du rétablissement de la sécurité sa priorité, est confronté à un double défi : il doit non seulement convaincre les anciens «corps habillés»(forces de l’ordre) de reprendre leurs activités, mais aussi démobiliser les nouveaux venus, pour la plupart des hommes recrutés sur le tas durant la campagne éclair des forces pro-Ouattara fin mars. «Les autorités vont avoir du mal : Abidjan, c’est Las Vegas ! Il y a de l’eau, de l’électricité, des restos, des boîtes de nuit…» dit un étranger. Le pouvoir devra leur proposer des débouchés professionnels avant qu’ils consentent à déposer les armes.

Tout dépendra in fine du bon vouloir des «comzones» (commandants de zones) qui, durant des années, ont mis en coupe réglée la moitié nord du pays, avant de jeter leur dévolu sur Abidjan à la faveur de la chute de Gbagbo. «Certains cherchent à reproduire les pratiques mafieuses expérimentées durant des années dans le Nord, en taxant les transporteurs et en rackettant les entreprises et les particuliers en échange de leur protection», confie une source sécuritaire. Or, selon un diplomate, «Guillaume Soro n’a pas toute l’autorité qu’on lui prête sur ses anciens compagnons d’armes». Un autre parle de «communauté d’intérêts» : «Ils ont fait Soro, et Soro le leur a bien rendu en les laissant prospérer.» Le gouvernement a décidé de mettre en place une unité de police antiracket, et on a même vu Soro et son ministre de l’Intérieur se rendre dans certains quartiers pour y faire sauter des barrages sauvages.

Visite de courtoisie. Pour remettre de l’ordre, Alassane Ouattara s’appuie aussi sur l’ancienne puissance coloniale. Des patrouilles franco-ivoiriennes sillonnent Abidjan. Des gendarmes français n’ont pas hésité à rendre une petite visite de courtoisie à l’un des nouveaux maîtres d’Abidjan, le commandant Wattao, pour lui demander de restituer des biens pillés à l’un de leurs compatriotes. Ces dernières semaines, les militaires de la force Licorne ont multiplié les interventions de ce type.

Le conseiller militaire français nommé auprès du président Ouattara pour aider à la restructuration l’armée ivoirienne a entamé sa mission à Abidjan. Mais, relève un expert, «ce n’est pas avec un seul homme qu’on va remettre debout cette institution. Celle-ci n’a plus de chaîne de commandement, ni de hiérarchie». Son chef d’état-major reste celui du régime précédent, le général Philippe Mangou. «C’est surréaliste : même son chauffeur ne lui obéit plus», note ce même expert.

 

Pour lire toute l'actualité Africaine, mon site : http://www.burkinapourtous.fr

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10 juin 2011

Côte d'ivoire : alassane Ouattara n'est pas maître à bord !!!

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La grande pagaille dans les commissariats de police d’Abidjan

 

894749694 

 

Entre les forces pro-Ouattara et la police nationale, on ne sait plus qui fait quoi.

Deux mois après être parvenu au pouvoir, le nouveau régime soutenu par la communauté internationale, peine à mettre en place une police vraiment républicaine au service des citoyens de ce pays. Faites un tour dans les différents commissariats du district d’Abidjan, le spectacle est plus que désolant.

A la place des policiers, les vrais, nous observons la présence des dozos ou jeunes malinké qui ont pris les armes pour combattre aux côtés des rebelles venus du nord.

Dans la commune de Marcory, par exemple, les trois commissariats sont aux mains des jeunes « coxers » et des « gnambolos » issus des syndicats de transporteurs. Des jeunes, pour la plupart originaires du nord et déscolarisés, qui ne savent pas tenir un cahier de registre à plus forte raison taper un procès verbal.

A Yopougon, dans la plus grande commune de Côte d’Ivoire, on note toutefois la présence de quelques policiers dans certains commissariats. Il s’agit des 19ème et 16ème arrondissements. Dans ces deux commissariats, les chefs de guerre de la milice pro-Ouattara qui se font appeler abusivement « commandants » occupent illégalement les bureaux des commissaires de police qu’ils ne tiennent pas à lâcher.

Au 19ème arrondissement, Doumbia Moussa, celui qui se fait appeler le « commandant Djouroumou » occupe le bureau du commissaire Sanogo. Dehors, les quelques policiers qui ont répondu à l’appel pour la reprise du service se regroupent toute la journée sous un manguier à se tourner les pouces. Ils sont juste sollicités quand il s’agit d’établir des pièces ou de taper des procès verbaux.

Au 16ème arrondissement de la même commune, l’ambiance est identique. Un sergent de police qui a rallié la rébellion favorable au camp Ouattara au moment chaud de la guerre, est devenu le chef de ce commissariat. A l’instar de son compagnon de lutte Doumbia, ce sergent de police du nom de Lézou, se fait appeler « commissaire central ». Empêchant de ce fait le commissaire légal de prendre possession de son bureau.

C’est pratiquement la même situation que vivent les policiers et les commissaires légaux dans les autres commissariats d’Abidjan. Devant une telle situation humiliante, la plupart des policiers ont préféré rester à la maison. D’autres ont tout simplement quitté le pays. Au 6ème arrondissement de Koumassi, par exemple, le commissaire ne s’est pas présenté jusqu’à présent à son poste. Au camp commando de cette commune, les éléments de ce corps d’élite ne sont pas du tout enthousiastes quand il s’agit de faire des patrouilles mixtes avec les miliciens de Ouattara. « Ils sont très indisciplinés », rapporte un gendarme sous couvert de l’anonymat.

On se demande bien, dans un tel cafouillage, comment le régime de Ouattara compte rétablir la sécurité. Une interrogation qui se justifie d’autant plus que l’insécurité grandissante est le fait de sa propre milice.

Une correspondance de Pierre G. in Notre voie

 

Descente musclée des Frci dans une usine à Koumassi

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Date : 09/06/2011 | 21:02 – Notre Voie

Des soldats fidèles au président Alassane Ouattara ont fait une descente musclée à l’usine « Adam Afrique » à la zone industrielle de Koumassi mardi aux environs de 11h, ont rapporté plusieurs témoins sur place. Environ une trentaine, et munis d’armes de guerre montées sur des véhicule pick-up, les soldats FRCI ont fait irruption à l’usine « Adam Afrique » pour selon nos sources installer à la tête de l’usine les frères Fayez Soudan et Raffik Soudan à la place de M. Marwan qui était absent ce jour là, indique nos informateurs. Selon eux, durant deux heures, le personnel a été séquestré et martyrisé. Qu’est-ce qui explique cela ? Difficile de le dire. Les agents se sont refusés à tout commentaire. Du moins publiquement.

 

Les FRCI tuent 4 personnes à Becouefin

 

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Une expédition punitive des Frci à Becouefin dans le département d’Akoupé du dimanche 5 au mercredi 8 juin a fait 4 morts et plusieurs blessés graves parmi la population villageoise.
Selon des sources concordantes, tout est parti d’un jeune allogène qui, il y a deux ans, vivait dans le village où il avait pour amie une jeune fille. Les deux s’étaient séparés et lui avait disparu du village. La jeune fille s’était mariée avec un autre jeune du village avec qui elle a même eu un enfant. Le lundi 5 juin, le jeune allogène réapparaît cette fois-ci dans son nouveau statut de combattant FRCI en compagnie d’un de ses compagnons d’arme. Installé dans un maquis de la place, il fait appeler son ancienne copine. Celle-ci se rend sur les lieux. Quand elle se rend compte qu’il s’agit de son ex-ami, elle a juste eu le temps de les saluer avant de s’excuser et demander à repartir. Mais celui-ci, sous la menace de son arme l’oblige à s’asseoir. Le frère du mari de la jeune dame qui l’a vue se diriger vers le maquis va voir ce se passe. Il reconnaît le jeune homme qui, du reste est très bien connu dans le village. Il lui fait alors comprendre que la jeune fille est désormais mariée à son frère. Il n’en fallait plus pour mettre le « vaillant et respectable » combattant Frci hors de lui. S’en suit une dispute qui se prolonge hors du maquis et attire bien foule. Le combattant Frci dégaine et une balle part. Elle atteint mortellement un bébé de 5 ans appartenant à un couple Ahoussa qui vit dans le village. Les jeunes se révoltent et la bagarre éclate. Débordés les deux éléments FRCI prennent la fuite. Dans l’après-midi, deux cargos de Frci entrent dans le village. Jusqu’au mercredi 8 juin, ils exercent une violence inouïe sur les populations, notamment les jeunes du village de Bouecofin. Il a fallu l’intervention de l’onuci pour arrêter les massacres.

Boga Sivoiri

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